Foudafrique : Comment une épicurienne a transformé sa vie professionnelle pour connecter l’Afrique et la France

Née au Cameroun dans une famille d’enseignants, Christelle Ebom a quitté le continent à 22 ans pour poursuivre ses études en France. Après un parcours scientifique et une formation en Ressources Humaines, la jeune femme a intégré des grandes structures et pu faire ses preuves. Et puis, en 2019, après plusieurs projets complexes menés en entreprise, elle a voulu redonner du sens à sa vie professionnelle et s’est fixé un nouvel objectif : se lancer dans un projet utile, combinant ses compétences entrepreneuriales et son amour pour l’Afrique. 

“J’ai nourri et mûri ma réflexion pendant 5 ans autour d’un projet en lien avec l’Afrique”, explique Christelle Ebom. “La culture africaine est tellement riche, et ce sur tous les plans, que ce soit intellectuel, artistique ou encore artisanal, que je ne comprends pas pourquoi cette richesse ne rayonne plus largement aussi bien en Afrique même qu’à l’international”. 

Prendre conscience des richesses de l’Afrique

Je voulais absolument m’engager et apporter mon aide à tous ces artisans qui ont de l’or entre les mains, qui font et fabriquent des choses merveilleuses et qui n’en ont peut-être pas conscience. D’autant qu’avec la mondialisation, il est aujourd’hui possible de connecter tout le monde et faire en sorte que leur travail soit reconnu, valorisé et correctement rémunéré.

En somme, je voulais simplement que tous ces gens aient la possibilité de se réaliser grâce aux talents et aux compétences qu’ils possèdent. Et j’ai découvert de véritables pépites aussi bien dans le secteur de la décoration d’intérieur avec des créations éthiques tissées à la main à l’aide de sisal à croissance naturelle et de fils recyclés par exemple, que dans celui des arts de la table avec des pièces en bois précieux faites là encore à la main par des artisans dont la technique se transmet de générations en générations.

Une offre abondante à organiser

J’ai donc mené une étude de marché sur les produits africains dans différents domaines comme la décoration, l’épicerie fine, la mode, la culture, les jeux ou encore le bien-être. J’ai découvert des savoir-faire incroyables, des produits surprenants qui ont tout le potentiel pour séduire le public hexagonal. Le plus dur a été de les sélectionner, car il y en a tellement ! 

Faire des produits africains une invitation au voyage

Je suis alors allé sur les marchés et j’ai fait un constat simple : le produit africain reste un achat occasionnel. Mon ambition était d’en faire une véritable expérience pour le consommateur. Un voyage. Une envie de partage. Je souhaitais être l’ambassadrice des différents pays africains, pouvoir les valoriser, dévoiler leurs richesses et les faire découvrir à des personnes qui ne les connaissent pas forcément. C’est ainsi qu’est né Foudafrique. 

De l’épicerie fine à la culture

J’ai démarré cette activité avec une offre issue du Cameroun. Puis, au fur et à mesure, j’ai élargi le spectre avec les produits artisanaux venus d’autres pays afin de proposer une offre diversifiée autour de différentes thématiques : l’épicerie fine (café, chocolat, cacao, épices, etc.), le bien-être (huile karité, jojoba, etc.) ou encore la culture (livres, arts, musiques, jeux, etc.). Je travaille aujourd’hui avec 18 pays. J’ai pu constituer une liste de produits qui répondent à une attente habituelle des clients, en privilégiant le bouche-à-oreille. Dans chaque pays, je m’appuie sur un acheteur qui valide la qualité des produits pour l’export vers la France. 

Un vrai pari

J’ai d’abord lancé un site web et ouvert une boutique physique à Saint-Nom-La-Bretèche. J’ai organisé différents évènements pour me faire connaître. J’ai pris des risques et découvert une nouvelle façon de travailler, j’ai pu rencontrer des gens formidables, discuter avec eux, tisser de nouvelles relations, partager avec eux ma passion, leur faire découvrir et toucher les produits, raconter leurs histoires, évoquer les méthodes de fabrication des produits et le pays dont ils sont issus, etc. 

C’est comme ça que j’ai croisé la route de GDExpert que j’ai accompagnée dans la décoration de ses bureaux. J’ai pu les conseiller et leur proposer des pièces uniques qui rappellent bien entendu la culture des territoires sur lesquels l’entreprise rayonne. J’ai, en effet, découvert que nous travaillions tous les deux avec l’Afrique, mais pas de la même manière, et je suis ravie que nous valorisions cette culture. 

Aider les hommes à se réaliser par leur travail

Avec ce projet, j’ai trouvé un sens à mon travail et je peux réaliser des choses qui me rendent heureuse. Je suis fière de me dire qu’à l’aide de ce projet, des gens en Afrique ont pu évoluer et voir leurs conditions s’améliorer. Nous accompagnons les artisans africains et les aidons à se développer, à croître. L’Homme ne se réalise que par son travail, j’en suis persuadé. 

Des belles opportunités à saisir

En juillet 2023, j’ai ouvert une seconde boutique physique au sein du centre commercial Westfield de Parly 2. L’idée est maintenant de continuer à développer Foudafrique et de permettre à différentes régions de bénéficier de cette offre.

Je travaille déjà avec de nombreux pays d’Afrique, mais cette offre ne représente que 1% des trésors qui existent sur le marché africain. Il y a encore de belles opportunités à saisir et tellement de choses à faire découvrir. En ce qui me concerne, j’ai l’impression de me réinventer tous les jours, j’ai redonné du sens à ma vie professionnelle et j’en suis très heureuse.

Rendez-vous sur Foudafrique pour découvrir l’ensemble des produits disponibles.

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