Interview : M’Hamed Waamou, DG de Data House et de Solar House Energy à Casablanca, Maroc.

Bonjour M’Hamed, mais qui êtes-vous donc ?

Bonjour, je suis M’Hamed Waamou, gérant de sociétés à Casablanca, au Maroc. Je suis DG de Data House et de Solar House Energy, une nouvelle société que nous avons créée en 2020.  Je suis également associé de GDScan, la filiale marocaine de GDExpert depuis 2014.

En fait, je travaille depuis plus de 35 ans dans le service et la réalisation d’installations informatiques, de réseaux IT, de systèmes de sécurité électroniques et d’électricité B.T & Courants Faibles. Je n’étais pas forcément destiné à cela mais j’ai saisi les opportunités quand elles se sont présentées. Après une scolarité primaire et secondaire au Maroc, je suis parti à Lyon où j’ai intégré une Ecole de commerce. Mais ça, c’était au siècle dernier!

Depuis, je suis revenu au Maroc où j’ai créé ma première société en 1994 Micro-House, spécialisée au départ dans l’achat et revente d’ordinateurs, et que je dirige encore sous le nom de Data House. Cette expérience m’a permis d’approfondir mes connaissances et de finir par bien connaître le marché marocain.

En 2020, j’ai également créé Solar House, une société filiale de Data House qui est spécialisée dans les énergies renouvelables.

Les énergies renouvelables ? C’est passionnant et assez éloigné des scanners et de la GED !

Pas tant que cela, il faut de l’énergie pour faire fonctionner nos ordinateurs et nos scanners ! Et surtout, notre maître-mot, c’est la diversification !
Nous sommes un pays ensoleillé et les énergies fossiles risquent de se raréfier dans les années qui viennent, alors, avec quelques personnes de mon entourage, à force de discussions, nous avons eu l’idée de créer une activité autour du photovoltaïque. De ‘l’idée aux actes il n’y avait qu’un pas que nous avons franchi.

Nous faisons donc maintenant de la distribution et de l’installation de solutions solaires, d’abord à destination des particuliers qui souhaitent produire et stocker l’énergie issue de leurs panneaux solaires ; et ensuite à destination des agriculteurs essentiellement pour leurs activités d’arrosage et pompage.
Cette société, qui n’existe que depuis deux ans, est en excellente voie de développement.

Nous sommes satisfaits de nous diversifier dans un secteur d’avenir prometteur qui, en plus, aide nos concitoyens en cette période un peu troublée.

C’est un bel atout de savoir se diversifier !

Exactement. C’est notre cas depuis le tout début de nos activités. En 2004, lorsque j’ai rencontré Alain Gouzlan lors d’une première transaction de scanners, nous avons créé une société ici, au Maroc, GDScan (General Diagnostic Scan), filiale de GDExpert, à laquelle je suis associé.

Au commencement, GDScan avait pour vocation uniquement la maintenance des scanners de production. Par la suite, nous avons élargi loffre en ajoutant les fonctions d’intégrateur de solutions de capture et de gestion électronique de documents en représentant Hyland sur le marché marocain. Les bases étaient posées.

Depuis nous n’avons cessé d’élargir notre offre, de parfaire nos connaissances toujours mises à jour, et de proposer les meilleures solutions à nos clients et partenaires.
Nos techniciens sont par exemple régulièrement formés sur nos matériels et solutions en Europe, via GDExpert. Se former, se diversifier, élargir nos offres, c’est le chemin que nous avons choisi pour évoluer en permanence !

Belle évolution. Et aujourd’hui où en êtes-vous ?

L’activité se développe chaque année avec constance. Nous progressons régulièrement. En 2013, nous avons mis « un coup d’accélérateur » en intégrant un expert de la GED en la personne d’Adil Bennani. J’ouvre une parenthèse, pour rappeler que vous le retrouverez en novembre au Maroc IT Meetings (lien vers l’article du MIT) pour une conférence à ne pas manquer.

Depuis son arrivée, notre offre GED a fortement progressé et les clients que nous accompagnons en sont ravis ! Nous sommes aujourd’hui 7 collaborateurs, dont 4 consultants ingénieurs en développement.

Beau parcours professionnel, et si maintenant nous parlions de l’homme ? Quand vous ne travaillez pas, que faites-vous ?

Il n’y a pas grand-chose à dire sur ma vie privée (rires). Je partage mon quotidien entre travail et vie de famille en essayant au mieux d’équilibrer les deux. J’ai effectivement des journées bien chargées, mais l’âge aidant, certains diraient la sagesse, j’essaie de ne pas m’oublier, de réserver du temps pour moi, pour faire un peu de sport, beaucoup marcher, et surtout de passer du temps avec mes proches, mon épouse, mes deux filles et mes amis.

C’est un peu le Graal de tous les entrepreneurs, arriver à équilibrer vie professionnelle et vie personnelle. Comment faites-vous ?

J’ai un secret ! En plus de prendre beaucoup de notes pour ne rien oublier, je fais des listes, beaucoup de listes. Chaque soir avant de m’endormir, je visualise la journée du lendemain : grands titres, réunions, rendez-vous etc. Et dans cette visualisation qui organise la journée du lendemain, je ménage toujours un temps pour moi, au moins pour marcher. 

On dit que les pensées viennent en marchant, c’est vrai !

J’ai également une habitude à laquelle je tiens : à partir de 17 heures je me consacre dans la mesure du possible à ma vie personnelle et à mes filles. Un peu moins à mes filles qui ont grandi et vivent de plus en plus leur vie – l’une d’elles est en Allemagne pour faire ses études supérieures, et un peu plus à mon épouse et mes amis. C’est important aussi les amis. Il faut de la disponibilité et de la ténacité pour entretenir le lien et les conserver !

A propos de ténacité, où vous voyez-vous dans 5 ans ?

Toujours au Maroc où il fait bon vivre, et toujours dans l’IT, où il fait bon travailler, et toujours avec mes proches, avec qui il fait bon vieillir ! (Rires)
Et surtout, j’espère que d’ici là, les beaux et grands projets de développement que nous avons se seront réalisés, et que ce seront des réussites.

Avant que vous me demandiez de quoi il s’agit, je vais vous répondre de façon succincte et un peu évasive, parce que les projets par définition sont des projets, c’est donc délicat d’en parler tant qu’ils ne sont pas formalisés ou signés ! Nous avons par exemple des perspectives de développements spécifiques avec les sociétés comme Kodak Alaris ou encore DocuWare que nous représentons au Maroc.

Et pour conclure et boucler avec la thématique de la diversification, grâce aux ingénieurs et développeurs que nous avons recrutés, nous sommes en train de développer des applications spécifiques que nous allons commercialiser dans un avenir proche. Nous avons par exemple testé en interne une application pour le recouvrement et le suivi des factures. Nous allons la déposer et bientôt la proposer aux sociétés intéressées.

Autre exemple de diversification : nous travaillons également sur un pro-logiciel dont la fonction sera de corriger les copies d’examens (des questions sous forme de QCM) et de les noter. Voilà, vous le voyez, GDScan ne fait pas que la GED !
Dans 5 ans je n’ose même pas encore imaginer quelles nouvelles idées nous aurons trouvées, mais je suis sûr que ce sera dans un secteur utile et dans l’air du temps !

Nous vous le souhaitons, à vous, vos équipes, vos clients, et vos partenaires !
Merci pour cet entretien M’Hamed ! Et au plaisir de vous revoir bientôt pour des nouvelles de vos projets en cours !

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