La conception et la formalisation du système de contrôle, ancêtre de l’IGE, remonte à 1904 par l’administration coloniale. L’organisation actuelle date de 2010 et définit l’Inspection Générale d’État (IGE) comme un organe de contrôle supérieur de l’Etat. Rattachée à la Présidence, l’Institution est en charge de mener des actions d’inspection et d’audit auprès de toute l’administration publique (services publics, parapublics et sociétés à participation financière publique). Ses missions sont complétées par l’étude, le conseil et l’assistance aux services administratifs et financiers, ainsi que la coordination et l’appui méthodologique aux structures de contrôle et d’inspection. L’Inspecteur Général actuel a amorcé depuis plusieurs années une modernisation et digitalisation de l’organisation.

Enjeux

Face aux problématiques de gestion manuelle des nombreuses archives de l’organisme, conservées depuis l’indépendance (1961) et représentant plus de 7000 documents, l’IGE a initié la recherche d’une solution de gestion documentaire.

« Nous avons recherché une solution de GED, en toute méconnaissance au départ. Nous étions motivés, avant tout, par le fait que les archives sont devenues ingérables manuellement. » précise M. Bamba, Contrôleur d’Etat.

C’est face à ces défis de plus en plus complexes de manipulation, conservation et localisation du papier, que l’IGE a formulé le besoin d’une telle solution logicielle. Le contexte socio-politique global du pays a renforcé les inquiétudes concernant la perte et la destruction des documents, constituant le patrimoine immatériel de l’organisation depuis plus de 50 ans.
Outre cette problématique d’accès, le suivi de l’obsolescence des documents était un autre défi. Des documents sans valeur ajoutée étaient conservés, gonflant ainsi les espaces de stockage et complexifiant la recherche en augmentant le nombre d’archives.
Rapidement, en avançant dans la définition de son besoin, l’Institution s’est rendue compte que le projet de dématérialisation dépasserait le seul périmètre des archives et concernerait à terme également tous les documents courants et vivants utilisés au quotidien, ainsi que tous les services.


La solution

Le premier périmètre du projet a d’abord désigné la gestion électronique des archives, comme une priorité.

« Avant de trouver un document il fallait savoir où le chercher ! Seuls les documents importants étaient localisés et tout reposait sur les personnes qui étaient là. » explique M. Bamba.

Il fallait se rendre dans les différents espaces de stockage et y consacrer du temps. Un fichier Excel aidait à la localisation des documents les plus récents seulement, et ne suffisait pas. « Quand le document était emprunté, on ne savait pas par qui, ni quand pouvoir y accéder de nouveau. L’organisation n’était donc pas à la hauteur de la performance attendue. » rajoute M. Bamba.
L’équipe a dû réorganiser les archives pour affiner la localisation. Un processus d’inventaire des documents via un fichier intermédiaire sous Excel a été nécessaire. Aujourd’hui, en quelques clics avec la recherche par mots clés ou par dossiers dans OnBase, les documents déjà traités sont localisés et pour certains accessibles dans leur version numérique. La récupération du fond documentaire étant en cours et la gestion des habilitations est une phase longue.

A terme tous les documents seront numérisés et intégrés. OnBase est déjà configuré pour accueillir tous les types de documents. OnBase permet également de gérer les délais d’archivage, document par document, et ainsi d’épurer le système courant quand nécessaire tout en garantissant un archivage pérenne pour les documents qui le nécessitent.

Au sein de l’Institution, c’est le service en charge du Système d’information qui a initié la recherche. La solution attendue devait être conforme aux standards de la GED, mais aussi proposer une grande flexibilité.

« Nous souhaitions que la solution puisse s’adapter aux particularités de notre institution et qu’elle ait une richesse fonctionnelle pour évoluer au même rythme que notre organisation. » ajoute M. Bamba.

C’est dans le cadre d’un appel d’offre que l’équipe décisionnaire a pu effectuer une comparaison entre OnBase et d’autres plateformes, comme SharePoint. OnBase a été retenu pour sa grande renommée sur le marché et son périmètre fonctionnel totalement adapté à la GED.
Un des critères décisifs a également été les références du fournisseur. L’IGE souhaitait avoir l’assurance de déploiements à succès sur des sites proches de l’Institution, de façon à avoir « la garantie d’une assistance locale ». Ce qu’elle a pu trouver à travers la relation avec notre partenaire Socitech, complétée par l’expertise et les références de GDExpert.


Bénéfices

La solution OnBase est majoritairement utilisée par le service des archives. Les méthodes de travail ont largement évolué dans le service et les archivistes retiennent tout particulièrement les gains en rapidité et en confort concernant la localisation des documents papier. De plus, ils apprécient la facilité d’utilisation et la convivialité de la solution.


Et demain ?

OnBase deviendra la plateforme documentaire unique de l’IGE.

« Aujourd’hui, la conduite du changement est en cours. Quand elle sera terminée au niveau des archives et que les habilitations seront en place, l’utilisation sera élargie à toute l’organisation. ».

Dès 2017, l’IGE va passer à l’étape supérieure en ajoutant les documents nativement électroniques.

« Tout le monde a déjà été formé ! » conclut M. Bamba.