Sauvegarde des données : êtes-vous vraiment prêt face aux nouveaux enjeux numériques ?
En Afrique, la transformation numérique s’intensifie dans tous les secteurs : finance, santé, éducation, administrations, industrie, etc. Les applications se multiplient, les flux documentaires explosent et les données deviennent un actif stratégique au même titre qu’un parc de machines ou un portefeuille clients. Pourtant, la sauvegarde reste souvent gérée comme un simple sujet technique, sans vision globale des risques pour l’activité ni de l’impact concret sur les usagers, les citoyens ou les clients.
Pannes électriques, coupures réseau, ransomware, erreurs de manipulation, vols, incendies ou dégradations physiques de serveurs, les causes de perte ou de corruption de données ne manquent pas. Une journée de comptabilité perdue, des dossiers patients inaccessibles, un portail citoyen à l’arrêt peuvent paralyser une structure pendant des heures, voire des jours. Dans de nombreuses organisations, la sauvegarde existe, mais elle est partielle, non documentée ou jamais testée en condition réelle. Et au moment critique, la restauration prend trop de temps… ou ne fonctionne pas, avec des conséquences financières, opérationnelles et d’image, parfois durables.
Continuité d’activité : redémarrer, mais à quel prix ?
La vraie question n’est plus « Avez-vous une sauvegarde ? », mais « En combien de temps êtes-vous capable de redémarrer après un incident, et avec quelles pertes acceptables ? ». C’est tout l’enjeu de la continuité d’activité. Définir des priorités de reprise, identifier les applications critiques, tester des scénarios de bascule permettent d’éviter la paralysie totale.
Sur le terrain africain, où l’infrastructure est parfois fragile, cela suppose souvent de combiner plusieurs approches : une sauvegarde locale pour la rapidité de restauration, une réplication distante pour se protéger des sinistres majeurs, des procédures simples et parfaitement maîtrisées par les équipes, y compris en cas de rotation du personnel ou de recours à des prestataires externes.
Conformité et souveraineté : où se trouvent réellement vos sauvegardes ?
De plus en plus de régulateurs et de donneurs d’ordres exigent une maîtrise précise des flux et des copies de données : localisation géographique, juridiction applicable, durée de conservation, preuves d’intégrité, etc. Pour une banque, une compagnie d’assurance, un organisme public ou un groupe industriel, il ne suffit plus de dire « tout est dans le cloud ».
Il faut être en mesure de répondre clairement à des questions simples : dans quel pays sont stockées les sauvegardes ? Qui peut y accéder ? Comment prouver qu’elles n’ont pas été modifiées ? Dans un contexte où la souveraineté numérique devient un enjeu pour de nombreux États africains, le choix d’une stratégie de sauvegarde est aussi un choix juridique et politique qui engage l’organisation sur plusieurs années.
TCO : le coût caché d’une mauvaise stratégie de sauvegarde
Bon nombre d’organisations pensent faire des économies en se reposant uniquement sur un grand cloud international. Mais lorsqu’on intègre le coût de la bande passante, des dépassements de stockage, des frais de restauration élevés en cas de sinistre et du temps perdu par les équipes, la facture peut rapidement grimper.
À l’inverse, une architecture pensée pour les réalités africaines (proximité des datacenters, optimisation des flux, déduplication, gestion fine des rétentions, etc.) peut s’avérer plus rentable et plus prévisible. La vraie question n’est donc pas « Combien coûte la sauvegarde ? », mais « Combien coûterait une interruption prolongée ou une perte définitive de données pour vos métiers, vos clients et vos partenaires ? ».
Sécurité et chiffrement : vos sauvegardes sont-elles votre dernière ligne de défense ?
Face à la montée des cyberattaques, les sauvegardes doivent être considérées comme un élément central de la cybersécurité. Elles doivent être chiffrées, isolées des systèmes de production et protégées contre les modifications malveillantes. Disposer d’une seule copie connectée en permanence au réseau, sur le même site que les serveurs, n’est clairement plus suffisant. Plusieurs niveaux de protection sont, en effet, nécessaires, avec des mécanismes d’immutabilité, des contrôles d’accès renforcés et des tests réguliers de restauration pour vérifier que la théorie tient en pratique et que la reprise est réellement possible dans les délais attendus.
Comment GDExpert souhaite accompagner ses partenaires
En tant que distributeur spécialisé sur le marché africain, GDExpert constate tous les jours à quel point la sauvegarde et la continuité d’activité sont devenues des préoccupations stratégiques pour les DSI, les directions métiers et les responsables des services archives. Entre contraintes budgétaires, exigences de conformité, enjeux de bande passante et besoin de support de proximité, les modèles importés « clé en main » montrent souvent leurs limites.
Voilà pourquoi nous explorons, avec nos partenaires éditeurs et intégrateurs, des approches de sauvegarde mieux adaptées aux réalités locales, à savoir plus sobres en ressources, plus transparentes sur la localisation des données, plus simples à exploiter au quotidien. L’objectif est de bâtir, avec l’écosystème africain, des réponses concrètes aux nouveaux enjeux de protection des données et de résilience numérique.
Participez à notre mini-enquête (3 minutes) et recevez en avant-première les résultats consolidés fin 2025 !
Avant d’aller plus loin, nous souhaitons mieux comprendre vos pratiques et vos priorités en matière de sauvegarde. En répondant à notre mini-enquête, vous nous aiderez à orienter nos travaux et à identifier les modèles de protection des données les plus pertinents pour les organisations d’Afrique francophone. Les résultats consolidés seront partagés avec les participants d’ici fin 2025, afin de nourrir un dialogue constructif entre éditeurs, intégrateurs et utilisateurs finaux.
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