Créée en 1998, Doc’archives s’est hissée en moins de trois décennies au rang de leader marocain de l’archivage physique et électronique. L’entreprise emploie aujourd’hui quelque 480 collaborateurs et opère déjà quatre centres de conservation sur l’ensemble du territoire. Nous sommes allés à la rencontre de Nabil El Bied, son directeur général.
Doc’archives fête cette année son 27ème anniversaire. Revenons au point de départ : qu’est-ce qui a motivé sa création en 1998 ?
Nabil El Bied : À l’époque, le Maroc venait de lancer ses premiers programmes de modernisation administrative. Je sentais qu’il manquait un acteur capable d’assurer une chaîne de confiance documentaire, de l’archivage physique jusqu’au cloud. Nous avons démarré à 4 ; aujourd’hui, Doc’archives emploie 480 personnes, gère 5 millions de boîtes d’archives et s’apprête à ouvrir le plus grand centre d’archivage de la zone MENA (Middle East and North Africa), près de Casablanca.
Justement, parlons de vos installations. Qu’est-ce qui les rend si singulières ?
Nabil El Bied : Notre nouveau site, par exemple, accueillera 2 millions de boîtes d’archives supplémentaires et un datacenter intégré, redondé, conforme aux standards internationaux de résilience. Notre objectif est de proposer, sur un même campus, l’archivage physique haute densité, la numérisation de masse et l’hébergement sécurisé des documents dématérialisés. Cette logique hybride répond à l’évolution des usages : nombre d’administrations et d’entreprises conservent, en effet, leurs originaux papier, mais souhaitent basculer vers un accès digital immédiat et probant.
Un entrepôt reste un entrepôt… Quelles garanties apportez-vous à vos clients sur la qualité et la sécurité des documents archivés ?
Nabil El Bied : Nous opérons comme une unité industrielle : chaînes de numérisation grande cadence, contrôle qualité à 100 %, indexation par reconnaissance automatique, versement dans des Systèmes d’Archivage Électronique (SAE) qualifiés. Le tout sous triple certification ISO 9001, ISO 27001, et bientôt ISO 22301 pour la continuité d’activité, un choix stratégique à l’heure où les cyberattaques menacent la disponibilité des données critiques. La sécurité n’est pas un argument marketing ; c’est notre ADN.
Doc’archives dépasse aujourd’hui les frontières du Royaume. Où en est votre expansion panafricaine ?
Nabil El Bied : Nous avons deux filiales en Egypte et en Tunisie et nous accompagnons déjà des projets, notamment pour des fonds d’État civil et des archives notariales. Nous venons également de remporter deux marchés en Afrique de l’Ouest. Le Maroc joue un rôle de hub technologique : proximité linguistique, expertise réglementaire, connectivité. Nous militons d’ailleurs pour l’organisation à Casablanca du premier salon continental de la gestion documentaire, point de rencontre inédit pour les décideurs publics et privés africains.
Passons au partenariat avec GDExpert. Entre les deux entreprises, c’est une histoire qui remonte à plus de quinze ans…
Nabil El Bied : Absolument. GDExpert a apporté des plateformes logicielles de capture, d’indexation, de gestion documentaire et d’archivage électronique. Les équipes Doc’archives bénéficient par ailleurs régulièrement des programmes de montée en compétences animés par les équipes GDExpert. L’innovation est également au coeur de ce partenariat : dernière en date, la mise en production d’un coffre-fort numérique, pensé pour héberger en mode SaaS les bases documentaires les plus sensibles des clients institutionnels.
Cette alliance est donc tout sauf circonstancielle…
En effet, elle repose sur une vision partagée de la traçabilité documentaire, de la conformité réglementaire et de la valeur des données comme actif stratégique. Ensemble, Doc’archives et GDExpert répondent, par exemple, au gigantesque marché public lancé récemment pour la numérisation de 70 millions de pages d’état civil au Maroc — preuve que le tandem sait se mobiliser sur des projets d’envergure nationale .
Quelle est votre feuille de route pour les années à venir ?
Nabil El Bied : Accélérer le modèle hybride papier-digital sur tout le continent ; renforcer la cybersécurité documentaire grâce à des infrastructures certifiées et redondées ;
; promouvoir des standards communs pour garantir l’interopérabilité des archives électroniques entre pays ; et lancer, avec GDExpert, une offre SaaS souveraine destinée aux administrations africaines.
Un mot pour conclure ?
Nabil El Bied : L’archive n’est plus un « poids mort » ; c’est un actif stratégique. Avec GDExpert à nos côtés, nous transformons chaque page en opportunité, chaque signature en valeur, et nous ouvrons un futur où l’Afrique conservera son patrimoine documentaire en toute confiance.
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